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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 08:24

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 21:03

Boukhelkhal-Zerguine 19 d-c 2010Au nom d'Allah clément et miséricordieux

 

Quand Mohamed-Chérif ZERGUINE m'a rendu visite pour la première fois, j'ai fait sa connaissance et après une brève entrevue il m'a présenté son ouvrage, et m'a également sollicité pour une contribution.

 

J'évoque à ce propos les droits de cette catégorie d'enfants contenus dans la Charia Islamique où le Saint Coran prescrit,

 

« Certes, Nous avons honoré les fils d'Adam. Nous les avons transportés sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures. » (Sourate El-Isra verset 70)

 

Et encore,

 

«  Dis : Chercherais-je un autre Seigneur que Dieu, alors qu'Il est le Seigneur de toute chose ? Chacun n'acquiert [le mal] qu'à son détriment : personne ne portera le fardeau (responsabilité) d'autrui. Puis vers votre Seigneur sera votre retour et Il vous informera de ce en quoi vous divergez. » (Sourate El-An’âm verset 164)

 

Ceux-ci sont égaux, ils ont droit à la vie, à la considération et à la protection par la société et l'Etat. L'Islam a aussi réservé à tout être naissant, un tuteur qui préserve ses droits et ses aspirations jusqu'à l'âge adulte. Âge où il acquiert son autonomie, et ce, conformément à la parole divine :

 

«  Appelez-les du nom de leurs pères : c’est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément. Allah, cependant, est Pardonneur et Miséricordieux. » (Sourate Al-Ahzab verset 5)

 

Pour celui qui est dépourvu de tuteur, le gouverneur en est le sien, en application de la parole du Prophète (saw) :

 

« Le gouverneur est le tuteur de celui qui n'en a pas », il en prend soin et le prend en charge matériellement sur le budget de l'État.

 

 

La règle islamique prescrit donc que :

 

«  Les origines de l'individu, ne peuvent pas affranchir ses manquements à ses actes et ses devoirs ».

 

À ce propos, les savants musulmans de la Charia, se sont penchés effectivement sur les prescriptions religieuses ayant trait à cette catégorie d'enfants, et ce, depuis leurs découvertes jusqu'à l'âge adulte.

 

Ces mêmes prescriptions ont été formulées d'une manière fort explicite et sans ambiguïté, ouvrant ainsi la voie à un grand nombre d'auteurs spécialisés en la matière, qui ont éloquemment développé ce sujet avec force détail, tel que le droit à la protection et à une vie saine et honorable au même titre que les autres membres de la société.

 

Qu'Allah vous bénisse.

 

 

 

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 20:44

 

Fatima Benbraham 

« La science est l’ouaille égarée du musulman, reprends-la, serait-ce chez le mécréant… ».

 

Ainsi disait Ali, le « Calife ».

 

Le rêve de paix est que les peuples puissent vivre unis sous la bannière du respect mutuel, des convictions religieuses des uns et des autres et cela même à l’endroit des non-croyants. Privilégier  la grandeur  de l’homme dans ses droits est un impératif vital.

 

Il existe un droit que nul ne peut remettre en cause, quelque soit son origine, sa religion, sa culture, son orientation politique ou sa situation juridique. C’est le lien du sang, de la filiation que l’on peut taire ou ignorer, mais jamais effacés.

 

Nul ne naît sans famille !

Et pourtant nombreux sont ceux qui ont passé toute une vie à chercher leurs racines et leurs familles !

 

Nulle famille d’adoption ne peut résoudre le problème d’une famille qu’on efface, et qu’on remplace selon les situations.

 

Aujourd’hui, l’adoption se généralise dans les sociétés européennes très particulièrement, au point ou on fait de cette pratique une institution : l’adoption internationale.

 

Pour ce faire, des plates formes idéologiques soutenues par des plates formes juridiques d’étendue internationale, voient le jour. Permettant à des personnes de nationalités différentes, d’aller puiser ce droit dans des pays démunis et souvent les plus lointains. Comme dans un grand vivier, sans se soucier de ce que sera fait demain pour ses enfants arrivés à l’âge adulte.

 

C’est pourquoi, je considère la convention de la Haye de mai 1993, comme un texte initial appelant à l’adhésion de tous les  pays européens, à uniformiser leurs points de vue et leur droit interne sur la question de l’adoption internationale.

 

Mais a-t-on pensé à la spécificité des états, de leurs règles religieuses, de leurs cultures, et de leurs identités.

 

Pas assez à mon sens, ou même, pas du tout !

 

Si la vie en société nécessite le respect d’une divergence applicable à tous, il ne faut pas oublier que le respect des cultes découle du droit qui fixe les règles régissant les rapports entre états d’abord, entre l’état et les citoyens, et entre les citoyens eux–mêmes.

 

C’est dire la complexité de la chose qui se traduit souvent par des contraintes du droit subjectif (pouvoir dont dispose l’individu au regard de son statut juridique), du droit positif (droit appliqué, dans et par un état au moment où l’on s’y trouve), et enfin, du droit naturel composé d’éléments immuables, admis en tout temps et en tout lieux.

 

L’analyse de la convention de la Haye du 29 mai 1993, telle que présentée, semble négliger dans cette diversité religieuse, et ne peut espérer son application dans les pays ou l’état de la capacité des personnes sont gérés «obligatoirement» par le droit musulman. La vision de l’adoption à travers ce texte, différent de la notion de Kafala dans le droit musulman, de part les effets et la protection filial.

 

Au regard du droit musulman, les choses se présentent différemment.

 

D’abord la définition est plus restreinte, car le droit musulman ne reconnaît pas l’adoption, il l’interdit même. Il instaure la Kafala (recueil légal), qui consiste en la prise en charge totale d’un enfant de parents connus ou inconnus et de l’élever comme s’il était le propre enfant de l’adoptant, mais en maintenant le lien filial originaire.

 

L’adopté ne peut prendre le nom de l’adoptant et garde son nom de famille originaire qui ne doit en aucun cas être changé. Il doit être élevé dans la transparence de son statut.

 

Le recueil légal consiste chez le musulman en l’engagement de prendre bénévolement en charge l’entretien, l’éducation, et la protection d’un enfant mineur, au même titre que le ferait  un père pour son fils. Comme cela ressort dans l’article 116 du code de la famille Algérien.

 

La Kafala n’est attribué qu’à une personne de confession musulmane, c’est même une condition sine-qua-none.

 

Entre autres conditions, il doit garder son nom d’origine et s’il est de parents inconnus on lui trouvera un nom mais différent de celui du Kafil, cela consiste en l’octroi de deux prénoms dont l’un (le dernier), fait office de nom patronymique.

 

Le bénéficiaire du recueil légal n’aura aucun droit  sur la succession du Kafil, mais peut bénéficier d’un legs ou d’un don du tiers de son patrimoine.

 

En conclusion,  ont remarque que le droit musulman est très clair. La famille et les individus conservent leur totale dépendance filial, quelques soient leurs conditions.

 

L’identité et la filiation sont des droits naturels, un verset coranique consacre la filiation  comme le fondement de la société.

 

L’islam reconnait l’attribution de l’enfant à son père naturel à entendre par la «biologique».

 

L’islam protège les droits de l’enfant avant même sa naissance en exhortant aux musulmans de reconnaitre leurs enfants.

 

Il incite l’enfant à chercher sa filiation jusqu’à la fin de sa vie…

 

Il exhorte à la communauté musulmane de ne jamais voiler la vérité…

 

Allah exalté soit-Il ne dit-Il pas,

 

« …. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement ». (Sourate 4 An-Nisâ verset 1)

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 22:09

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Nés sous X dans le monde arabo-musulman : questionnement d'un pupille de l'Etat

Rédigé le 25 Mars 2011 par Malika Benarab-Attou.

Dans " Nés sous X dans le monde arabo-musulman: questionnement d'un pupille de l'Etat ", Mohamed-Chérif Zerguine évoque l'enfance abandonnée.

Naître sous X, un thème qui lui tient particulièrement à cœur puisque Mohamed-Chérif Zerguine a été lui-même cet enfant abandonné. Cet essai est donc plus qu'une recherche ou qu'un plaidoyer, c'est un ouvrage vers la sérénité. Mohamed-Chérif Zerguine espère de cette manière contribuer à l'épanouissement de tout enfant installé sur les braises de la souffrance. Par son témoignage, il espère aider ces jeunes orphelins.

" Il existe un droit que nul ne peut remettre en cause, quelque soit son origine, sa religion, sa culture, son orientation politique ou sa situation juridique. C'est le lien du sang, de la filiation que l'on peut taire ou ignorer, mais jamais effacés.


Nul ne naît sans famille."

Mohamed-Chérif Zerguine

 

Interpellée par son questionnement et ses doutes, Malika Benarab-Attou a été heureuse de soutenir son projet en préfaçant son ouvrage.


Préface par Malika Benarab-Attou


LA VIE : CE BIEN QUE RIEN NE CONTIENT

Ce livre de Mohamed-Chérif Zerguine est un ouvrage courageux qui ouvre la question et le projet d'un pari sur la vie.
Je ne suis pas exégète et je ne me situerai pas dans le champ du religieux.

Je suis une femme politique qui aimerais contribuer à imaginer et construire un avenir décent et heureux à mes concitoyens et concitoyennes qui ont démarré leur vie d'une façon difficile car ils-elles n'étaient, ne sont pas toujours, accepté-e-s parce que né-e-s sous X, abandonné-e-s à la naissance. Il s'agit de leur permettre de renouer avec la vie, de sortir d'un passé mortifère.

C'est un enjeu, une responsabilité pour tous les Algériens et les Algériennes : renouer avec la vie, la mettre au centre du projet de la société.

Une guerre d'indépendance meurtrière qui a fait plus d'un million de victimes algériennes. Une jeunesse qui survit sans pouvoir se projeter dans un avenir souhaitable, prête à se jeter dans des bateaux de fortune au risque de mourir par centaines voire par milliers.

Une décennie 90 qui a fait tant de morts et qui laisse des familles chagrinées ne pouvant faire leur deuil ni panser leurs blessures car la justice ne leur a pas été rendue.

Les Algériens se doivent de reprendre la vie à bras le corps, travailler à vivre et à construire une société viable, vivante, où les vivants, tous les vivants, sont au cœur du projet politique, social et religieux.

Le degré de civilisation d'une société se jauge à la façon dont elle s'occupe et protège les plus démunis d'entre ces membres : les nouveau-nés, les enfants abandonnés, séparés de leur mère, de leur père.

Naître sous X, de nos jours encore, c'est risquer la mort à un taux très élevé.
Naître sous X aujourd'hui, c'est subir le mépris ou l'évitement.

C'est être nié-e dans son être, ne pas être reconnu-e.

Ce livre offre une voie aux Algériens et aux Algériennes pour leur permettre de commencer à travailler à consolider une société des Vivants.

Car protéger les enfants abandonnés, leur permettre de vivre en les protégeant c'est accepter que la vie humaine, quelle que soit ses conditions d'existence, est à protéger comme un bien précieux.

Un bien que rien ne contient mais qui fait que nos existences à tous ont un sens.

 

Malika BENARAB-ATTOU

Députée au Parlement Européen

Franco-Algérienne
Africaine-Européenne

 

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Présentation

  • : Le blog de Mohamed-Chérif Zerguine
  • : Ce rêve amplifié et soutenu par vous, contribuera j’en suis sûr, non seulement à l'épanouissement de tout enfant installé sur les braises de la souffrance, mais sans aucun doute à éduquer, former et inculquer à ces êtres innocents, les valeurs nécessaires, pour qu'ils puissent contribuer à leur tour et à part entière, à une réconciliation profonde entre l'humain et ses semblables.
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  • Consultant en informatique industrielle, auteur-compositeur, écrivain, agitateur d’idées, cinéaste, activiste… 

Mohamed-Chérif Zerguine, est en croisade permanente…
  • Consultant en informatique industrielle, auteur-compositeur, écrivain, agitateur d’idées, cinéaste, activiste… Mohamed-Chérif Zerguine, est en croisade permanente…

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