Depuis de longues années, je milite activement dans le monde de l’innocence, celui de l’enfance d’une manière générale de mon pays. Ma démarche consiste à sensibilisée la société sur l’essentiel de l’avenir d’une Nation en l’occurrence ses enfants.

A travers mes périples, mon expérience, mes investigations, mes rencontres fructueuses et moins fructueuses parfois, j’ai pris l’initiative d’approfondir mes modestes recherches, pour mieux comprendre et me permettre de venir aujourd’hui, interpeller votre sagesse et votre esprit d’entendement à travers mes modestes revendications pour l’enfance de notre pays !

A cet effet, je suggère solennellement pour l’enfance de ma patrie !

Le déclenchement d’un véritable plan d’urgence à l’endroit de l’enfant, futur citoyen de demain !

-         Il est grand temps de rassembler, structurer et renforcer les textes dans un code de l’enfance et par voie de conséquence érigé un tribunal pour enfant.

-         Il est impérativement urgent d’introduire l’éducation sexuelle pour nos adolescents.

-         De séparer les enfants privés de famille des enfants délinquants très souvent placés dans les mêmes centres.

-         De mettre en place des mécanismes d’insertions appropriés, pour chaque catégorie de la population vulnérable.

-         De créer davantage de structures d’accueils spécialisés.

-         De réformer les services sociaux des collectivités locales, vides de sens actuellement.

-         De promouvoir la profession de l’assistante sociale, renforcer son rôle et en former davantage.

-         Et d’introduire la convention des droits de l’enfant dans les programmes scolaires et universitaires.

En ce qui concerne le drame des filles-mères et de leurs enfants, arrachés du sein maternel par la bêtise humaine depuis la nuit des temps ! Et de surcroît, lourdement marginalisés et brisés dans leurs chaires.

En ma qualité de citoyen à part entière, soucieux de l’avenir des générations futurs, je réitère mes suggestions avec l’aide de Dieu, exalté soit-Il, et sollicite son excellence Monsieur le Président de la République, d’intervenir afin de mettre un terme définitif à la torture de cette catégorie de la population.

Fruit d’une longue traversée sur les braises de l’indifférence, je suggère :

-         L’abolition des naissances sous X prohibé par l’Islam, héritage désastreux de l’empire colonial !

-         L’organisation de l’abandon en tenant compte de l’état psychologique de la mère biologique tout en l’incitant humainement à garder son bébé.

-         La création d’une allocation de subsistance afin d’encourager la mère, incontestablement irremplaçable, à garder son enfant, tel que souhaité par le prophète (saw) dans le très long hadith d’el-Ghamidia.

-         L’éradication de la discrimination entre l’enfant issu d’une union légale et l’enfant privé de famille.

-         L’établissement de la filiation de l’enfant né hors mariage dont le géniteur est identifié par le recours au test Adn, tel qu’exhorté par le Divin dans le verset 5 de sourate Al-Ahzab.

Cette mesure rendra non seulement justice à l’enfant, mais imposera aux détracteurs de réfléchir à deux fois, avant de commettre l’acte illégitime et de s’évanouir dans la nature. Je souhaiterais pour l’enfant ne pouvant bénéficier de la filiation du géniteur mâle, l’octroi systématique du nom de sa mère.

En ce qui concerne la Kafala et le décret de 1992 portant concordance de nom, j’ai amèrement constaté que quelques associations, plaide et revendique avec le soutien de certaines O.N.G douteuses, l’octroi du nom du Kafil à l’enfant et son insertion sur leurs livrets de famille.

Au-delà du caractère usurpateur de l’histoire de l’enfant innocent et inconscient, je condamne ces agissements avec vigueur en ma qualité de musulman et attire votre attention sur le danger de ces faits qui nous transportent vers l’adoption plénière, strictement prohibé par l’islam et par les lois de la république !

-         La Kafala doit être réaménagé, renforcé et mise en valeur par des mécanismes humainement érigés, en conformités avec notre appartenance et de surcroît vulgarisés, tenant compte en priorité absolue de l’intérêt suprême de l’enfant.

-         En ce qui concerne, l’épineux contexte sensible de l’héritage, il est de notre devoir à tous de travailler sur un consensus, qui indépendamment de l’aspect matériel, permettra la protection de l’enfant Mekfoul, lorsque le Kafil décède.

A ce sujet, et modestement, je me permets de vous suggérer de pousser la réflexion sur le statut que le Divin a accordé à l’enfant, contenu dans le verset 5 de sourate Al-Ahzab. A mon humble avis, la solution y réside.

Le Créateur à exhorté le nom du père, dans ce verset, et à défaut, Il, exalté soit-Il, nous a demandez de les considérés comme nos frères !

Ne serait-il pas intéressant et judicieux, d’intégrer l’enfant Mekfoul aux droits de successions de la fratrie du Kafil ?  

-         Concernant la traumatisante « Attestation de naissance », délivré par les DAS tenant lieu d’Acte de naissance original, je demande purement et simplement sa suppression pour les enfants placés.

Il serait plus pratique d’insérer une nouvelle page dans le livret de famille intitulé « Kafil-Mekfoul » et d’y transcrire le nom concordant de l’enfant Mekfoul.

-         S’agissant des enfants privés de famille évoluant dans les foyers pour enfants assistés (FEA), il est urgent de mettre en place des mécanismes d’insertions dans la société, en plus d’un accompagnement thérapeutique spécifique pour chaque catégorie de la population vulnérable.

La thérapie psychanalytique d’un né sous x ne peut être similaire à celui d’un orphelin ayant connu ses parents ou d’un enfant abandonné suite à un divorce, l’absence de deuil du premier cas rarement accessible, laisse la blessure profonde à fleur de chair durant toute son existence. 

Et enfin,

-         Je pense que le dossier de l’enfance n’a rien à faire au sein de la Solidarité Nationale et qu’il serait plus bénéfique pour toute la Nation Algérienne de créer une institution à part entière, consacré exclusivement à la protection de l’enfance sous la tutelle de la Présidence de la République, mettant en œuvre, avec toutes les institutions concernées et les forces vives, une profonde réforme novatrice et édifiante pour une Algérie puissante par sa jeunesse épanouie.

Mesdames et Messieurs,

Les suggestions que je viens de vous lire avec forte émotion, incarne profondément la vision du citoyen Algérien qui est là aujourd’hui avec vous, jaloux et follement amoureux de sa patrie l’Algérie !

Pour un avenir meilleur et plus clément, je vous exprime mes sincères remerciements !

Mohamed-Chérif ZERGUINE

Vendredi 1 juin 2012