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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 00:58

le soir

 

La loi algérienne leur ôte le droit à l’existence !

Selon Me Benbraham, certains articles du code de la famille doivent être revus pour protéger les femmes qui accouchent dans l’anonymat et les enfants «nés sous X».

 
Irane Belkhedim - Alger (le Soir 4/04/2011)

La plupart des femmes qui accouchent dans l’anonymat sont victimes de viol ou sont des adolescentes sans défense séduites par des hommes plus âgés, a déclaré hier Me Benbraham, lors d’une conférence tenue au Centre de presse d’El Moudjahid. «Elles sont jeunes et ne connaissent pas les règles de la vie.» La situation est difficile sur tous les plans. Montrés du doigt, les enfants «nés sous X» sont rejetés et abandonnés. La société les méprise et n’est pas près de changer son regard sur eux. Souvent, ces enfants n’ont pas de filiation (donc pas d’identité, pas droit à l’héritage). Ils sont accusés alors qu’ils n’ont pas choisi de venir au monde. Sans nom, sans papiers, sans identité, ils n’ont pas de droits, le droit de vivre, d’hériter et de grandir normalement.

Leur existence est un interminable combat. «Un enfant n’est jamais illégitime. C’est un innocent, un ange. Nous devons changer d’appellation», a lancé avec beaucoup d’émotion Mohamed Chérif Zerguine. Lui-même enfant abandonné, l’intervenant a écrit un essai sur ce sujet. Dans Pupille de l'Etat - la Peur de l’inconnu, il raconte son passé d'enfant recueilli et la quête de son identité. Les enfants nés hors mariage ne sont pas protégés juridiquement.

La démarche pour demander une filiation avec l’accord des parents «légitimes» bute aujourd’hui sur une réglementation qui est restée figée depuis l’indépendance du pays. «Nous avons eu le cas d’une universitaire qui a voulu porter le nom de son père. Cela s’est avéré impossible. Nous avons tout tenté, le père était d’accord, sa femme aussi, mais le juge a refusé. Ce qu’on nous a demandé était une aberration. Le père devait divorcer de sa femme et se marier avec son ex-compagne et la divorcer pour revenir à sa première épouse pour que sa demande de filiation soit acceptée», s’est écriée la juriste, expliquant que la situation est laissée à l’appréciation du juge. «L’article 40 du code de la famille doit changer. La personnalité de ces enfants est broyée. Ils n’ont pas de filiation, pas d’identité dans une société organisée. Qui sont-ils ? C’est un véritable problème pour eux.

Une grande question qui les obsède toute leur vie», dit-elle. D’autres articles de loi posent problème. Le cas de celui qui date de l’Algérie coloniale. Une mère qui accouchait sous X perdait tout droit sur son enfant si elle ne le récupèrerait pas au bout de trois mois. «Nous ne sommes quand même pas dans une caisse de dépôt d’objets perdus. Si cet article est abrogé, nous arriverons à régler les problèmes et les troubles de milliers de femmes et d’enfants. C’est une question cruciale», a ajouté Me Benbraham, précisant que de nombreux articles de loi doivent être révisés pour sauver du néant ces citoyens à part entière.

 

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 21:46

 xXx 966607153

 

Les enfants nés sous X. Tel a été le thème d’une conférence-débat organisée hier à Alger par plusieurs spécialistes.

 

Il s’agit pour ses initiateurs de provoquer une prise de conscience pour une meilleure prise en charge de ces enfants et pour «éradiquer» définitivement tout ce qui peut leur porter préjudice.
Mohamed Chérif Zerguine, abandonné à sa naissance, s’est forgé une personnalité pour être à son tour, presque, le porte-parole des enfants nés sous X. Il a cessé de se culpabiliser en découvrant les versets du Coran où Allah dit à propos des enfants nés hors mariage : «Appelez-les du nom de leurs pères, c’est plus équitable devant Allah».  «N’est-il pas clair que ce noble verset exhorte la filiation de l’enfant au géniteur mâle», a-t-il expliqué. 

 

Pour maître Fatima Benbraham, la bataille est socio-juridique. «Dire d’un enfant qu’il est illégitime ou naturel est faux, car tous les enfants naissent naturellement, y compris ceux conçus dans une éprouvette», a-t-elle expliqué. Selon elle, c’est la loi qui différencie l’enfant né hors mariage.

 

Mais la société évolue et on assiste à de nouveaux phénomènes comme les mères célibataires, enfants issus par concubinage. En abordant le côté religieux, maître Benbraham a rappelé que toutes les religions demandent à ce que les gens soient unis par les liens du mariage, cadre légal pour éviter les problèmes des enfants abandonnés. Simplement, dans certains cas, les enfants sont nés d’un viol ou des femmes sont séduites et abandonnées et de surcroît avec un bébé sur les bras. Mais le problème réside dans le fait que dans ce domaine, la législation algérienne est calquée sur les lois françaises : «L’enfant né hors mariage est illégitime mais dans le Coran, le mot illégitime n’existe pas», affirme M. Benbraham. «Il faut cesser de copier le code pénal français», estime l’avocate et ajouter un article dans le code de la famille pour obliger le père de l’enfant pour reconnaître la filiation.

 

A ce propos, la recherche du géniteur par l’analyse de l’ADN est une méthode scientifique fiable à 99,99%. Dans ce cas, le juge doit ordonner cette analyse. S’agissant d’héritage, le Coran a donné la solution, a soutenu maître Benbraham, par la donation que personne ne peut contester. La conférencière a également évoqué l’acte de Kafala en Islam et non de l’adoption.

 

Par Rabéa F.

 

(Quotidien National Horizon 4/04/2011)  link

 

 

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 21:22

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«Nés sous X dans le monde arabo-musulman» de Mohamed Chérif Zerguine est sur les rayonnages des bonnes librairies de la capitale et du Constantinois depuis une semaine. Ce livre, à la fois audacieux et courageux, soulève la question du statut des enfants nés sous X dans la religion musulmane.

«Nés sous X dans le monde arabo-musulman» de Mohamed Chérif Zerguine est sur les rayonnages des bonnes librairies de la capitale et du Constantinois depuis une semaine. Ce livre, à la fois audacieux et courageux, soulève la question du statut des enfants nés sous X dans la religion musulmane. A la faveur d’études poussées sur le code de la famille algérien et dans d'autres pays arabes, l'auteur a découvert que les lois, inspirées en majorité de la chariâa musulmane, ne proposent guère de solution pour notre siècle au problème de filiation.

Après lecture approfondie des versets du Coran et des hadiths du Prophète (QSSSL) dont il fait état dans son livre, l'auteur parvient à une conclusion effrayante, celle d'une contradiction flagrante entre la parole divine et les fatwas concernant les enfants conçus hors mariage. Des fatwas datant du 7e siècle ont engendré et engendrent toujours un traumatisme à cette tranche de la société, en raison de leur méconnaissance de leur filiation, ce qui constitue un «paradoxe entre la parole divine et la tradition musulmane ou une manipulation monumentale de leur destinée?» se demande l’auteur.

A travers cet ouvrage, l'auteur espère pousser les exégètes et les juristes à reconsidérer les fatwas et les lois impitoyables qui régentent le vécu des orphelins et les nés sous X. Il exhorte les religieux à penser et à se dépasser pour corriger en profondeur les failles qui existent dans les lois musulmanes, surtout celle concernant la filiation. Pour lui, c’est, en effet, plus facile de nos jours de prouver, grâce à la recherche scientifique (ADN), la filiation. Malheureusement, aucune fatwa ne permet, de nos jours, ce procédé dans le monde musulman.

Dans la deuxième partie du livre, Mohamed Zerguine aborde le sujet du droit international et de la Kafala. L'auteur rappelle les différentes conventions internationales adoptées par les Nations unies sur les droits des enfants et qui leur accordent une protection particulière, tandis que la Kafala était retenue comme mode de prise en charge par la Convention des Nations unies de 1989. La Convention de La Haye de mai 1993, elle, l'a tout bonnement écartée. Par conséquent, les enfants nés sous X et de religion musulmane sont exclus de toute action d'adoption internationale.

Le lecteur découvrira entre autre, les contributions de Malika Benarab-Attou, députée au Parlement européen, du Pr Abdallah Boukhelkhal, Recteur de l'université Emir Abdelkader de Constantine, et de Me Fatima Benbraham, à travers lesquelles ils apportent un éclairage sur la question pour mieux nous aider à en appréhender les subtilités.

Pupille de l’Etat, «la peur de l'inconnu»

Mohamed Cherif Zerguine n'en est pas à son premier essai. Sa première incursion dans le domaine littéraire avait pour titre «Pupille de l’Etat, la peur de l'inconnu», paru en 2009. Un livre gorgé d'amour et d'une grande sensibilité. Sur 143 pages, l’auteur relate la vie d'un enfant abandonné dès sa naissance. Un texte saisissant qui vous interpelle dès les premières lignes et vous plonge dans une solitude et une angoisse insoupçonnées. Une douleur profonde vous assaille, surtout lorsqu’il vous fait découvrir le monde froid et injuste des enfants assistés.

L'auteur lui-même personnage principal de ce récit dévoile ses questionnements restés sans réponses, ses peurs de l'inconnu et ses désirs ô combien légitimes. Mohamed Chérif Zerguine nous décrit son enfance, ses premiers pas dans le monde réel et non moins cruel, obligé de subir un châtiment immérité pour un crime qu’il n’a pas commis, son voyage en France et la douleur éprouvée face à cet exil forcé. Devenu adolescent, il trouve le moyen d'exprimer sa douleur et d'extérioriser sa souffrance par le biais de l'art. Son besoin d'affection fait de lui un époux et un père à un âge précoce.

Le décès de son grand-père adoptif qu'il aimait tant et son retour dans sa ville natale ont été les éléments déclencheurs qui ont réveillé en lui le besoin pressant d'aller à la recherche de ses racines et d’essayer de retrouver sa mère biologique. Né à Constantine le 25 novembre 1963, sa vie bascule, vers l'âge de sept ans suite à la découverte brutale de sa vraie identité. Commence alors pour lui la descente aux enfers. Des questions existentielles commencent à le hanter, faisant de ses nuits longues et fatigantes un calvaire, des questions provoquées par des suppositions interminables et stériles.

Lors de son retour à Constantine, en 1984, il décide, alors qu’il n’a que 20 ans, d'aller à la recherche de ses origines, sans réel résultat, car il ne trouvera que l'hôpital qui l’a vu naître et le quartier de son enfance. Une enfance vécue dans une famille aimante qui a su lui donner amour, protection et compréhension, choses qui l'ont certainement aidé à se construire et à devenir l'homme qu'il est aujourd'hui. S'aidant de livres en psychologie qui portent sur le psychisme des enfants abandonnés et qui expliquent les conséquences désastreuses que peuvent engendrer le rejet et le bannissement de la société de cette tranche de personnes, l’auteur a voulu casser un tabou véhiculé par des préjugés ancestraux qui considèrent ces enfants comme étant de viles personnes, les rendant coupables des circonstances abjectes de leur naissance et les obligeant à vivre mal. Sa quête des origines lui permettra de découvrir les obstacles auxquels est confronté le pupille de l'Etat dans une société archaïque et marginalisante ainsi qu'une administration négligente des lois existantes.

Ce livre se veut un appel à l'amour, un enseignement pour les générations à venir et une exhortation pour que la société civile change, enfin, son regard à l'endroit des pupilles de l’Etat. Par ailleurs, l'auteur a produit un court métrage, adapté à partir de ce livre. Intitulé «Mon nom hantait mes nuits», ce film relate la souffrance et l'anéantissement de l'auteur quand il découvre, à 7 ans, son identité d'enfant adoptif et révèle son parcours dans la vie, la peur, la lutte acharnée ainsi que la victoire méritée sur le sort prévalant à la condition de pupille de l’Etat.

Par Kahina Bencheikh El Hocine

(La Nouvelle République du 27 mars 2011) 

(Mohamed-Chérif Zerguine, Nés sous x, dans le monde arabo-musulman, publié à compte d’auteur, Constantine, 2011, 108 pages)

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 08:11

 

 

 

تمنيت البقاء مع أمي البيولوجية حتى ولو كنت ضحية اغتصاب

 

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يعود الكاتب محمد الشريف زرقين صاحب كتاب " ربيب الدولة، الخوف من المجهول "  مرة أخرى لقضية الأطفال مجهولي الهوية في كتاب جديد اختار هذه المرة أن يعالج فيه وضعيتهم من الجانب القانوني و الديني، بهدف حث علماء الدين و المشرعين القانونيين لإعادة النظر في فتاويهم و القوانين المجحفة التي تتحكم في مصائر هذه الفئة الضعيفة في المجتمع ، كما اخبرنا في هذا الحوار الخاص  ، مصرحا انه لو كان الخيار بيده لاختار البقاء مع أمه البيولوجية التي اضطرت للتخلي عنه عند ولادته. الكتاب الذي عرف أيضا مساهمة كل من مليكة بن عراب آتو عضوة في البرلمان الأوربي ، المحامية بن براهم فطيمة و رئيس جامعة الأمير عبد القادر بقسنطينة السيد عبد الله بوخلخال في بعض أجزائه بمداخلات حول الموضوع، يطرح تساؤلات مبرهنة موجهة لكل من المشرعين و المفتيين كما قال لنا السيد زرقين مشيرا أنه يتوقع أن تحفز هذه الأخيرة على الاجتهاد لتحسين وضعية الأطفال المسعفين و ضمان حقوقهم .  

 

 

                حاورته: أمينة جنان    -بعد كتابك " ربيب الدولة " الذي أثار الكثير من الجدل حول قضية الطفولة المسعفة  في الجزائر  ما هي دوافع كتابة مؤلفك الجديد " مواليد بإسم مجهول" و ما الذي تريد إثباته من خلال تطرقك للفتاوي الإسلامية  في العالم العربي ؟
 

 

لا اريد إثبات أي  شيء، أنا فقط أحاول أن أطرح مجموعة من التسائلات على المشرع الجزائري وعلى رجل الدين و العالم الإسلامي

و انتظر منهم بالفعل أجوبة صريحة و مباشرة  أو على الأقل إجتهادات مقنعة فيما يتعلق بوضعية الأطفال اليتامى و المجهولين النسب. فمن خلال أبحاثي في قانون الأسرة الجزائري و في قوانين بعض الدول العربية المستخلصة في مجملها من الشريعة الإسلامية، استنتجت أن المشرع الذي يطبق قوانين صارمة و جافة على الأمهات العازبات يفلت من جهة أخرى الأب من العقاب و من الاعتراف بالطفل و ذلك لأن فتاوي القرن السابع، ما عدا الاعتماد على الشبه، لا تقدم حلولا عملية لإثبات النسب تتلاءم مع العصر الحالي!!
 القانون يخشى كثيرا المساس بآراء الدين التي تمثل المنبع الأساسي للأحكام القانونية التي يطبقها، و لذلك أدعوا المشرع و المفتي معا في كتابي الأخير للاجتهاد في هذا الجانب لتصحيح الفجوات القانونية التي تجعل مصائر هذه الفئة الضعيفة من المجتمع في مهب الريح ، و خاصة فيما يتعلق بقضايا النسب التي أصبح الفصل فيها ممكنا جدا بفضل التطور العلمي الذي وضع في أيدينا وسيلة تحدد بيقين نسب الطفل و إنتمائه البيولوجي لأبيه و رغم ان " تحليل ال أ دي أن " طريقة مستخدمة بكثرة في قضايا النسب في أوربا إلا انه إلا الآن لم تصدر فتوى واحدة في العالم العربي الإسلامي، تحث على استخدامها كوسيلة قانونية معتمدة لقطع الشك باليقين.
إعادة النظر في الفتاوي و القوانين التشريعية المتعلقة بالتبني و بوضعية الأطفال اليتامى و مجهولي النسب مسؤولية علماء الدين و لا يمكنهم التهرب منها لأنه ليس من حقهم أن يتركوا هؤلاء الأطفال بدون حقوق. 


-التساؤل عن وضعية الطفل مجهول النسب يجرنا حتما للتساؤل عن وضعية الأمهات العازبات. في كتابك "مولودون باسم مجهول " كتبت أنك كنت تفضل البقاء مع والدتك حتى و لو كانت ضحية اغتصاب ، و تقول أن هذه الرغبة كانت ستكون رغبة كل الأطفال الذين اضطرت امهاتهم تحت الضغط للتخلي عنهم، هل هذا نوع من التعاطف مع هذه الفئة المهمشة من النساء؟
الأمهات العازبات قضية حساسة جدا في الجزائر ، فرغم الانفتاح الكبير حول هذه المسألة إلا أنها تبقى موضوع شائك جدا خاصة فيما يتعلق بضحايا الاغتصاب ، اللائي يعانين من التهميش و القهر لأن المجتمع الذي يحكم عليهنّ بالتخلي عن أبنائهم سواء شئن أو أبين لا يغفر لهن أبدا ما فعلن حتى و لو كنّ فعلا ضحايا، و يصفهن بكل الأوصاف و الأحكام السلبية التي ترافقهن طيلة حياتهن. فبغض النظر عن الظروف التي حملت فيها تلك النساء هذا لا يغير أبدا  من وجهة نظر عملية، من واقع مجيء طفل بريء للحياة ، طفل غير مسئول عن  أخطاء أبويه و لديه الحق في الوجود في كل الظروف كما يجب أن يحضا بعائلة تهتم به و تعطيه الرعاية الضرورية إلا أن يشتد عوده، و قصة الغامدية التي ذكرتها في الكتاب خير دليل على تصرف الإسلام المثالي في مثل هذه الحالات ، حيث كان الرسول يرفض في كل مرة إقامة الحد عليها  رغم أنها هي من تصر عليه و كان هو بالمقابل يصر عليها لتعود و تلد الطفل ثم ترضعه رضاعة كاملة لأنه يعرف أن رضيعها هو بأمس الحاجة إليها أكثر من أي شخص آخر ، اما إصرارها هي على الموت رجما فقد كان قرارها و لم يكن حدا تعسفيا طبقه الرسول عليها كما قد يضن البعض.
هذه القصة تقدم الكثير من العبر، في الحياة الدنيا لسنا نحن من نحكم على خطايا الآخرين و نعاقبهم عليها ، خطيئة الأم العازبة بنها و بين بارئها عدا ذلك من حقها أن تحتفظ بابنها إن كانت ترغب في ذلك، و من حق الطفل أيضا أن ينشأ في حضن أمه ، أنا شخصيا كنت أفضل العيش مع أمي مهما كانت وضعيتها على العيش مع عائلة بالتبني.
 


ماذا برأيك على المشرع و المفتي أن يفعلا لتحسين القوانين التي تضمن حقوق الطفل مجهول النسب؟ 
أولا على علماء الدين و المفتيين الذين يستسهلون طرح الفتاوي التعسفية غير مبالين بعواقبها على هؤلاء الأطفال الذين سيكبرون ليصبحوا أعضاء فاسدين في المجتمع لأن هذا الأخير حكم عليهم بالبقاء في هامشه ، أن يعيدوا النظر في فتاويهم المناقضة للقرآن و السنة ، لتسهيل عمل المشرع الذي يخشى المساس بالأحكام التي قضا فيها الدين ، و التي حان الوقت لتغييرها. 
 "مولودين باسم مجهول " يطرح الكثير من التساؤلات الشجاعة التي تعيد النظر بعمق في هذه الفتاوي ، داعيا علماء الدين للاجتهاد حسب متطلبات عصر ال "آ دي ان " و أنا مستعد للجلوس على طاولة واحدة معهم لإجراء مناضرة أقدم فيها أدلة من القرآن لإبراز تناقضات فادحة و فتاويهم المغرضة التي تهدد مصائر الملايين من الأطفال في العالم ، فليس من حق المفتى أن يحرف آية أو حديث  أو يتلاعب بتفسيرها لتتحول إلى قوانين مجحفة في حقهم لدرجة أن الطفل يشعر انه ما كان يجب أن يولد  و أن يأتي لهذه الحياة . رغم أن الرسول عليه الصلاة و السلام يقول في أحد أحاديثه الصحيحة أن الله يرسل في اليوم الأربعين من تكون الجنين في بطن أمه ملكا ينفخ فيه الروح ، و هذا دليل على أن الحياة بإرادة من الله لجميع الناس أيا كانوا ، فبأي حق  يتعدى البشر على حق غيرهم في الوجود.  

 


أثار استثناء " الكفالة الإسلامية للطفل اليتيم " من اتفاقيات حقوق الإنسان لسنة 1993  المتعلقة بقانون التبني العالمي  استيائك كثيرا كما أوضحت في الجزء المخصص للتبني و حقوق الإنسان العالمية في الكتاب  ؟ هل تدعو من خلال تساؤلك للتحرك و إصدار موقف يعيد للكفالة الإسلامية اعتبارها في اتفاقيات حقوق الإنسان العالمية ؟
أكيد ، لأن استثناء "الكفالة" من قانون التبني العالمي يعني أن الأطفال المسلمين لن يحصلوا على أي حقوق خارج البلدان المسلمة و هذا يناقض اتفاقيات الأمم المتحدة لسنة 1989 التي تنص في المادة 20 على أن " كل أطفال العالم المحرمين من العائلة لديهم الحق في الحماية  و الرعاية الخاصة من الدولة ، و أن هذه الحماية البديلة قد تأخذ شكلا اجتماعيا بإدماج الطفل داخل أسرة ، عن طريق الكفالة في الشريعة الإسلامية ، التبني ، أو في آخر الحالات وضع الطفل في مؤسسات متخصصة " ، و أيضا  المادة 8 التي تنص على "ضرورة أن ينشأ الطفل في جو يحافظ له على لغته و أصله و ديانته" ، أليس من المحبط أن يجد أكثر من ثلاث مليار شخص في العالم أنفسهم مستثنين من قانون التبني العالمي في اتفاقيات 1993 ؟ 
يجب أن تتحرك الأمة الإسلامية في هذا السياق لأن المجتمع الذي لا يأخذ أطفاله المحرومين من يدهم ليعبر بهم بر الأمان لا يستحق العيش و ليست له أية كرامة .

 

Par Amina Djenane An Nasr du 22/03/2011

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 01:06

 

Suite à un article, paru lundi dans la Nouvelle République, et dans lequel nous avons fait état de la mauvaise gestion du foyer pour enfants assistés filles, Chalet des Pins, de la wilaya de Constantine, par la dénommée G.H, le ministère de la Solidarité nationale et de la Famille a dépêché en urgence une commission pour enquêter sur la véracité des faits rapportés ainsi que les témoignages poignants des filles dudit foyer.

 

Pour rappel, G.H, directrice du foyer pour enfants assistés filles de Constantine, est accusée de mauvaise gérance, comportements indignes, de détournement de fonds de l’octroi des dons destinés au foyer, et comme ça ne satisfaisait pas son appétit, les filles misent sous sa responsabilité sont l’objet fréquent de ses railleries, de ses médisances et mépris, les assujettissant à ses fantaisies et caprices démesurés qu’un être sain d’esprit et avec un tant soit peu d’humanité ne pourrait supporter. Du coup, ces filles se retrouvent dans une situation précaire et un avenir incertain.

 

Juste après avoir eu connaissance de l’article relatant ses dépassements dans la gestion de l’établissement dont elle est responsable, G.H, en essayant de sauver le peu qui reste de sa réputation et se doutant que la tutelle prendra connaissance des accusations portées à son endroit par les filles du foyer, en plus de l’enquête judiciaire ouverte par la police économique et dont elle est l’objet, se fera livrer deux camions remplis de denrées alimentaires à destination du foyer pour tromper la commission d’enquête et justifier les écarts suspects dans le budget alloué au centre.

Une dépêche a été envoyée au ministère de la Solidarité nationale et de la Famille, et dont nous détenons une copie, faisant état des dernières manigances de la directrice datant du 27 et 28 février et dénonçant la soudaine livraison des denrées alimentaires avec des quantités faramineuses composées essentiellement de produits périssables, tels que le yaourt et le lait. Ce dernier qui était si souvent absent de la table du petit-déjeuner des filles.

 

Effectivement, d’une source proche du foyer, la commission dépêchée hier par le ministère a découvert des factures d’un montant de 140 millions de centimes juste pour l’alimentation générale. D’après notre source, il y a même des factures qui portent la même date et sans bon de livraison. Tombée dans son propre piège apparemment, G.H semble ne plus avoir de corde à son arc. Espérant que la commission d’enquête réussira à faire la lumière sur les dépassements de cette directrice et que cette enquête s’étendra à travers tous les centres du pays. C’est la moindres des choses que nous puissions faire pour ces enfants au coeur meurtri par l’abandon.

 

 

Kahina Bencheikh El Hocine

(La Nouvelle République du jeudi 3 mars 2011) 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 11:06

chalet

Depuis la nomination de G. H. à la tête du foyer pour enfants assistés filles, chalet des pins, wilaya de Constantine, les enfants de cet établissement vivent un calvaire au quotidien. Le centre accueille quarante-huit filles, dont douze scolarisées au primaire, trois au CEM, deux au lycée, douze, majeures qui travaillent ou suivent des formations. On retrouve également des malades mentaux, des autistes et des handicapées physiques.

Treize éducateurs, six faisant fonction, un médecin, une infirmière ainsi qu'une assistante sociale s'occupent de cette tranche de personnes en essayant de faciliter leur quotidien du mieux qu'ils peuvent. G. H., assistante sociale de formation, dirigeait l'établissement des jeunes aveugles de Batna, relevée de ses fonctions sur des mesures disciplinaires, elle sera mutée au foyer des filles de Constantine, et se débrouillera pour en être la directrice. Cette dernière est accusée de ne pas avoir la compétence nécessaire pour la gestion de l'établissement, d'infliger de mauvais traitements aux pensionnaires, à savoir; violences psychologiques et physiques, injures, humiliations, sans penser aux conséquences durables que peut provoquer cette maltraitance sur la santé physiologique et psychique de ces pauvres être sans défense.

Les jeunes filles du foyer ne supportant plus la négligence de leur directrice, son mauvais traitement à leur égard, et son indifférences à leur souffrance, ont écrit leur détresse, à leur tutelle, la direction de l'action sociale (DAS), au wali de Constantine, au procureur du tribunal de Constantine ainsi qu'au ministère de la Solidarité nationale et de la Famille, pour qu'ils mettent fin aux agissements dépourvus d'humanité de cette directrice. Malheureusement, leurs doléances sont tombées dans l'oreille d'un sourd. Face à un tel désengagement de la part des responsables concernés, les filles ont eu comme dernier recours, d'adresser d'une lettre ouverte à l'endroit du président de la République, dont nous détenons une copie, sollicitant son aide et l'implorant d'intervenir et de mettre fin à leur agonie. «Elle se comporte avec nous de façon raciste, nous utilise pour de sales besognes, oblige même quelques-unes de nous à l'accompagner chez elle à Batna pour la servir, elle et sa famille, et si nous refusons, elle nous menace de renvoi du centre et porte sur nous des accusations qui touchent notre honneur», a révélé une des filles du foyer.

Une autre renchérit : «Elle nous dit que toutes nos plaintes sont vaines, car elle est bien épaulée et que rien ne peut l'atteindre.» «Elle nous humilie et nous insulte du fait que nous sommes des enfants abandonnées, elle a même violenté physiquement une handicapée sans remords ni regrets», ajoute-t-elle. Les éducateurs travaillant sous les ordres de cette directrice, et qui nous ont affirmé la tyrannie dont fait preuve cette dernière dans la gestion du centre, ont également déposé plainte contre elle, dont une copie est à notre possession, pour détournement de fonds, dégradation totale du centre, l'octroi de biens destinés au foyer pour son usage personnel et non-respect des lois et de l'être humain.

Selon les dires d'un des éducateurs, elle fait objet d'une procédure judiciaire ouverte par la police économique. Une personne nous a affirmé que «plusieurs filles qui n'ont pas encore atteint la majorité, ont fugué du centre à cause d'elle, et se sont retrouvées absorbées par des réseaux de prostitutions». Malgré toutes les accusations qui pèsent sur elle, les rapports faits à son endroit, elle continue à sévir de plus en plus et la question qu'on se pose est : «où se situe le rôle de la DAS dans tout ça ?»

Lors de notre enquête, nous avons rencontré M. Mohamed Cherif Zerguine, auteur de pupille d'Etat, la peur de l'inconnu, qui nous a assuré que ce genre de comportements inqualifiables est manifeste dans la plupart des établissements du pays, et il réitère ce qu'il a toujours dit depuis 2007 et cela aussi bien qu'à la presse écrite, la radio et la télévision. Ainsi, il en a fait part de vive voix au plus haut responsable du secteur!, et préconise d'urgence un «assainissement en profondeur du secteur».

L'enfance abandonnée est probablement l'un des plus graves des maux de notre société, nos orphelins vivent des situations catastrophiques, limites chaotiques, le fait qu'ils soient des enfants abandonnés ne suffit pas pour que l'Etat intervienne à l'endroit de ses enfants défavorisés, ce sont des pupilles de l'Etat et ne sont nullement responsables de leur naissance, et leur prise en charge incombe à l'Etat. Ce dernier doit protéger ces innocents à commencer par sanctionner sévèrement les agissements de ces responsables, sans scrupules, dépourvu d'humanité. Il est aussi, impératif pour que la société civile abolisse ces caractères stéréotypés sur l'enfance assistée en Algérie, qui portent énormément de préjudices à ces derniers.

Par Kahina Bencheikh El Hocine 

(Nouvelle République du 28 février 2011) 

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 13:53

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La maison de la Culture Mohamed Laid Khalifa a abrité récemment une conférence de presse sur un sujet épineux, celui de l’enfance abandonnée. Le plus intéressant dans cette rencontre, c’est que l’animateur de la conférence a été lui-même un enfant abandonné et qu’il a écrit un essai sur ce sujet. Dans son ouvrage intitulé Pupille de l’Etat : l’appel d’un inconnu, Mohamed Cherif Zerguine évoque son passé d’enfant recueilli, la quête de son identité pour enfin matérialiser toutes ses pérégrinations autour du sujet par ledit ouvrage. L’auteur a tenu à souligner l’intérêt du ministère de la Solidarité, à partir du moment où le département de Djamel Ould Abbes ayant eu quelques échos sur l’idée d’un orphelin et ancien pensionnaire de foyer, enfant recueilli et adopté, d’écrire son histoire, pour se constituer partie prenante de l’œuvre en gestation et proposer par ses services la prise en charge.

 

L’auteur fera une brève lecture de trois paragraphes de son œuvre, des paragraphes jugés représentatifs de son parcours, ou, du moins, de ses espérances pour des enfants qui ont eu le malheur d’emprunter des chemins dépourvus d’amour maternel. Il avouera ne jeter l’anathème sur quiconque, qu’il n’avait besoin de pardonner à personne parce que ce qui est arrivé devait sans doute arriver. «Je ne culpabilise personne et j’assume aujourd’hui mon statut de pupille de l’Etat comme je l’ai assumé dans la plus grande adversité. Heureusement, par ma volonté je suis arrivé là où j’en suis actuellement, n’ayant pas à me plaindre de ma situation sociale, familiale… d’autant que vous avez en face de vous un grand-papa. Ma satisfaction vient du fait d’avoir abouti dans ma quête d’identité le jour où j’ai décidé de partir à la recherche de mes racines, de mes origines et de mes parents», dira M. C. Zerguine dans un silence de cathédrale ; les personnes présentes buvant littéralement ses propos d’autant qu’il avait le verbe facile et d’un conteur.

 

A la question que nous lui avons posée sur la responsabilité de sa mère, il répondra : «Je veux que vous sachiez que j’ai retrouvé ma mère, mais au-delà de retrouver cette mère vous ne pouvez savoir combien d’autres mères j’ai rencontrées sur mon chemin. Je n’ai ni à lui pardonner ni à la culpabiliser. » L’auteur, né un 25 novembre 1963, sera placé dans une pouponnière onze jours plus tard. Comme tout enfant dans sa situation, il séjournera dans un orphelinat avant d’être adopté. Il aura mis sept mois pour écrire son livre. M. C. Zerguine était bien accompagné dans la présentation de son livre car il suffisait de jauger de l’importance des personnes présentes à la tribune. : Une moudjahida que tous les Constantinois d’abord et tous les hommes politiques ensuite, quel que soit leur rang, connaissent sous le surnom affectif de Tata, le doyen de l’université Emir Abdelkader (sciences islamiques) et un représentant de la direction de la jeunesse et les sports.

 

A.L

 

 

La Tribune

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 21:15

«Pupille de l’Etat, la peur de l’inconnu». Un ouvrage émouvant à travers lequel l’auteur, Mohamed-Chérif Zerguine, relate le parcours d’un enfant, pupille de l’Etat, en quête de son identité et de ses racines.

 

 

Il raconte avec des mots forts et bouleversants, remplit d’espoir des situations contradictoires vécues par l’enfant puis le jeune homme, tout au long de son existence, faisant naître en lui un sentiment de doute qui le rongera chaque jour un peu plus rendant ainsi sa blessure à chaque fois plus profonde. «Pupille de l’Etat, la peur de l’inconnu» est le récit réel que partagent tous les enfants illégitimes. Mohamed-Chérif Zerguine écrira alors «l’expérience et les épreuves données ici (ndrl dans son roman) permettront je l’espère de contribuer à l’apaisement des concernés, mais surtout à une prise de conscience collective».

 

Certes, en Algérie, les pouvoirs publics ont consacré à ces enfants là un statut social à travers un droit à la protection en les plaçant dans des cités de l’enfance qui leur collent à jamais une empreinte qui fera que la société algérienne, encore ancestrale et traditionnelle à ce sujet, les médise et les montre du doigt. Pourtant ces enfants n’ont jamais demandé à naître. Ils ne sont pas responsables de leur présence sur terre. Pourquoi devraient-ils assumer un acte commis par des adultes ?

 

C u l p a b i l i t é, honte, abandon, doute, des sentiments qui longtemps viendront habiter la vie de cet enfant à la recherche de ses origines pour donner un sens à sa vie et enfin guérir ses blessures. Des blessures qui saignent à chaque regard, à chaque attitude aussi compatissante soit-elle, à chaque terme utilisé pour le désigner. Kaboul, bâtard et autres qualificatifs qui provoquent l’humiliation. Tous ces mots finissent par réduire l’enfant et même l’adulte «à une chose humaine, coupable d’être née. En effet, ce sont-là des termes que Mohamed-Chérif Zerguine refuse totalement car «on ne naît pas du néant, on a été conçu comme tous les autres enfants l’ont été». Face à ces sentiments qui minent, il se réfugiera, comme le font tous les incompris d’une société austère, dans des activités artistiques, notamment l’écriture et la musique. Très jeune, l’auteur fondera une famille «pour combler» le sentiment de vide qui remplissait son quotidien, en dépit du fait qu’il fut adopté et élevé par une famille qui l’a choyé et qui ne l’a privé de rien. Pourtant, taire et séquestrer, même par amour et par peur de porter préjudice à l’enfant adopté, les informations relatives à sa naissance nuisent énormément à l’enfant. Déjà, les premiers doutes commencent à germer au sein de la grande famille adoptive, ensuite, le véritable choc survient dès l’instant où l’enfant est scolarisé. Il aura fallu attendre la quarantaine pour que l’enfant devenu adulte retrouve la paix de l’âme après avoir passé plus de la moitié de sa vie à chercher la vérité avec tant de douleur et de souffrance afin de pouvoir finalement vivre à travers sa «propre identité».

 

A ce propos, Mohamed- Chérif Zerguine, écrira : «Ces retrouvailles avec moi-même, ce face à face, cette transparence se sont faits par l’abandon de mes scénarios de vie handicapants et de mes peurs, pour atteindre un état de sérénité intérieure. L’auteur de «Pupille de l’Etat, la peur de l’inconnu» est lui-même le personnage réel du récit écrit authentiquement et admirablement. Il y a donc doublement matière à une réflexion sérieuse et profonde s’agissant aussi bien de nos gouvernants et législateurs que de la société, concernant le statut de l’enfant abandonné pour un réel investissement dans l’adoption de celui-ci dès sa naissance pour qu’il ait une famille, «peu importe qu’elle soit biologique ou adoptive», et qu’il puisse grandir et évoluer «dans la transparence et l’amour».

 

Par Linda Naili

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 09:07

Le statut des enfants abandonnés en question

 

 

 

Changer le regard des autres devant un enfant abandonné est l’objectif d’une série de conférences animées par Mohamed Zerguine, auteur de Pupille de l’État, la peur de l’inconnu, et Abdelkader Bakhouche, spécialiste en religions comparées à l’université islamique Émir-Abdelkader de Constantine.

 

Le coup d’envoi a été donné jeudi, au niveau du CNFPH de Constantine, alors que la deuxième conférence est prévue, à Oran, le 7 mai prochain. La dernière qui clôturera cette série aura lieu le 1 juin, à Alger, à l’occasion de la journée de l’enfant. C’est à travers son vécu que Mohamed-Chérif Zerguine exposera, lors de cette tournée nationale, les contradictions vécues par les enfants abandonnés en Algérie. Par ailleurs, le tournage d’un court métrage intitulé Mon nom hantait mes nuits a débuté à Constantine, depuis quelques jour.

 

M-C Zerguine, enfant abandonné à sa naissance en 1963 à Constantine, a élaboré le scénario de ce court métrage à partir de son livre, paru en avril dernier, sous le titre Pupille de l’État, la peur de l’inconnu. Le film sera consacré à “la découverte du statut d’enfant sans parents et ses blessures profondes”, nous a précisé M. Zerguine.

 

Par Betina S.

Liberté du 2 mai 2009

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 08:58

 

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          La salle des conférences de la maison de la Culture Al Khalifa a abrité hier, la présentation du livre témoignage "Pupilles de l’Etat, la peur de l’inconnu" par son auteur, Mohamed Chérif Zerguine, présentation suivie par un débat sur le phénomène de l’enfance abandonnée. Cette manifestation a été organisée à l’initiative de la direction de l’Office des Entreprises de Jeunes (ODEJ), et l’auteur était entouré à la tribune par Mr.Boukhalkhal, recteur de l’Université Islamique Emir Abdelkader et de Mme F Z Saadaoui, présidente d’une association caritative locale.

 

 

 

 

Le docteur Boukhalkhal donna le point de vue de l’Islam "qui consacre la suprématie de l’être humain sur tous les autres êtres vivants, dit-il, qui protège les plus faibles d’entre eux et surtout cette catégorie de l’enfance abandonnée". Et de développer le rapport Islam et considérations ethniques et raciales, soulignant que "le plus important pour la Sainte religion, c’est en particulier le comportement de chaque individu".

 

Ensuite, c’était au tour de Mohamed Chérif Zerguine qui dira qu’il s’agit de sa première "incursion" dans ce domaine, mais qu’il ne regrette pas.

 

"Il s’agit d’un récit fait à l’occasion de la recherche de mes racines et origines, douloureuses au départ, et à telle enseigne que je me suis rappelé à l’ordre à plusieurs reprises à l’effet d’instaurer un peu plus de rationalité". Et de témoigner "inspiré, et comme poussé, par l’état de la pouponnière de Constantine que je visitais souvent, j’ai essayé à travers cet écrit biographique, où je parle moins de moi que de l’universel, de parler de cette catégorie avec sincérité et humanité".

 

Et de poursuivre "sachant qu’il y a des gens qui se battent pour un projet de loi sur l’enfance abandonnée, tout ce que je souhaite c’est qu’il aide un tant soit peu à faire avancer les choses dans ce sens ".

 

Les intervenants n’ont pas omis de relever "que l’ouvrage aide beaucoup à l’éducation sociale et réconcilie les humains avec leurs semblables. C’est une véritable ode à l’entraide et à l’amour à l’endroit des pupilles de l’Etat, mais plus généralement des enfants assistés". Un des intervenants a souligné que l’auteur a cassé un tabou en quelque sorte, car mettant en relief tant d’amour et de chaleur humaine dans le livre, qui est d’abord un hymne à cette catégorie, pas toujours bien vue par la société qui désigne ces enfants par des termes péjoratifs et insultants et qui demeure tentée de les rendre "invisibles", en les culpabilisant et en les obligeant à vivre cachés.

 

Par A. El Abci

Le Quotidien d'Oran du 10 février 2009

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Présentation

  • : Le blog de Mohamed-Chérif Zerguine
  • : Ce rêve amplifié et soutenu par vous, contribuera j’en suis sûr, non seulement à l'épanouissement de tout enfant installé sur les braises de la souffrance, mais sans aucun doute à éduquer, former et inculquer à ces êtres innocents, les valeurs nécessaires, pour qu'ils puissent contribuer à leur tour et à part entière, à une réconciliation profonde entre l'humain et ses semblables.
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  • Consultant en informatique industrielle, auteur-compositeur, écrivain, agitateur d’idées, cinéaste, activiste… 

Mohamed-Chérif Zerguine, est en croisade permanente…
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